Avec Gisèle Renard, mise en scène Pierre Antoine Villemaine
Création Espace Kiron / Enregistré par France Culture
Rencontre au C.N.L. avec Jacques Derrida et Philippe Lacoue-Labarthe
Jacques DERRIDA Disons-le sans précaution, sans détour, j'ai été bouleversé par la mise en scène et le jeu de Gisèle Renard. Avec une intensité et une force discrète, pendant plus d'une heure, la comédienne a soutenu, de sa respiration, de sa démarche, de ses pas, un texte aussi insoutenable. J'ai été impressionné par ce coup de force sans mépris, sans volonté de s'approprier le texte, une force encore qui consistait à se soumettre à la douce et terrible loi de ce texte. (Théâtre/Public)
L’Evénement Gisèle Renard infiniment juste de corps et de voix, arpente l'arête des mots, démultipliés par les lumières de Lacombe et la mise en scène millimétrée de Villemaine. / France Culture Une comédienne Gisèle Renard tout à fait remar¬quable fait passer ce texte qui se déroule sur un rythme hypnotique. C'est très très beau que cet univers qui est secret et trouble. / Le Panorama On s'est laissé bercer, piéger, contourner, par la musique des mots distillés avec une rare élégance et concentration par Gisèle Renard, volontairement féminine, transparente. Un spectacle superbe. / La Croix Pour la première fois Maurice Blanchot au théâtre. Et dans l’infinie discrétion de la mise en scène de Villemaine, qui fait de sa comédienne l’écho en mouvement de son secret d’écrire. Voici donc L’arrêt de Mort et Thomas L’Obscur en corps et en voix, ceux de Gisèle Renard magnifiquement tendue telle une corde de violoncelle.
Edmond Jabès / Le Livre des questions
Mise en scène Pierre Antoine Villemaine, avec B. Brieux, P. Faure, G. Renard, Y.R. Viala
Coproduction Théâtre Renaud-Barrault
Edmond JABÈS Je suis venu voir le spectacle de Pierre-Antoine Villemaine dans la plus grande innocence. Et j'ai été profondément ému et bouleversé. La difficulté était de mettre en scène quelque chose qui se passe à la fois dam le temps et hors du temps. L'absence de lieu est le lieu où cela se passe. En fait, il y a dans ce spectacle une justesse d'approche qui est extrêmement rare le dire de l'écrivain a été perçu. J'ai dû faire abstraction du livre pour entrer dans le spectacle mais, en même temps, je n'ai aucun moment quitté le livre; un livre qui n'était pas tout à fait le mien parte que certaines pages étaient privilégiées par rapport à d'autres, mais qui me faisait tout de même entrer au cour de cette I’œuvre.
Didier Cahen (Édition Belfond) Une réelle aventure, le défi surtout qui consiste à représenter l'irreprésentable, à faire en¬tendre l'inaudible. / Le Monde Entretien Jabès / Odile Quirot. / L'Humanité Entretien Jabès - Villemaine - Jean Marc Adolphe. / France Culture Belle et grave méditation poétique à quatre voix sur la création, l'exil, l'holocauste, Villemaine signe un spectacle essentiel d'une grande rigueur. / Libération Entretien Jabès - P.A. Villemaine - G. Renard - Daniel Dobbels. / La Croix La mise en scène, sobre, s'organise autour de quatre voix pour rendre la tonalité ample et généreuse d'un livre qui raconte sa propre histoire. / Révolution Ce spectacle pose toutes les questions et nous offre en guise de réponse l'art poétique de Jabès d'un seul coup à portée de voix, et ce n'est pas rien. / La Quinzaine Littéraire Il y a de l'amicalité, un humour calme et triste, de la tendresse... / W.D.R. - R.F.A. Enregistrement de larges extraits du spectacle.
Paul Celan / Le Témoin - Der Zeuge
Mise en scène Pierre Antoine Villemaine
Avec P. Cal, G. Renard, J. Seitz
Et les voix de Bruno Ganz et Hanna Schygulla
Production France Culture et Goethe Institut
Création Espace Kiron / Tournée Allemagne
Gisèle CELAN C'est avec beaucoup d'émotion que je vous ai écouté ces jours-ci à quatre reprises, dans votre spectacle sur Paul Celan. Vous savez toutes les réticences que j'avais à l'avance vis-à-vis d'une telle entreprise qui me semblait impossible. Vous m'avez convaincue. La sensibilité avec laquelle vous avez su diriger vos acteurs avec un minimum de mise en scène, réduite à des mouvements et des lumières aussi discrets que subtils et des voix parfaitement justes m'ont beaucoup impressionnée... Je ne trouve pas de mots pour vous remercier.
Libération Une simplicité sans mesure... Le spectateur est conduit à aimer ces dérives, à penser que d'autres que lui entendent la même question qu’inlassablement les poèmes et proses projettent jusqu'à lui. / L’Événement Pierre Antoine Villemaine excelle à confronter des voix à un espace aussi vertigineux qu'un trou noir./ Le Monde Adapté l'œuvre était risqué, la mise en scène réussit à creuser un espace sensible, à immiscer le spectateur dans la parole même de Celan. Tout simplement, à faire partager la poésie comme expérience. / NDR - R.F.A. La mise en scène nous ouvre à une expérience personnelle. / Neuss Greven Zeitung La belle procession des acteurs... Lacombe, poète de la lumière.
Georges Bataille / L’expérience intérieure - Mme Edwarda
Mise en scène Pierre Antoine Villemaine
Avec Gisèle Renard et Yves-Robert Viala
Création au Théâtre de l’Atalante / Tournée en Espagne
Jean Marc ADOLPHE (L'Humanité) Il y a chez Pierre Antoine Villemaine une certaine constance à narguer les artifices consentis au théâtre. Il appartient à une génération qui, de fait, conçoit et vit l'acte scénique comme une forme d'outrage, mais à la différence d'autres qui cherchent les formes contemporaines de l'excès et de la dé¬pense, il est guidé par une sorte de nudité blanche, extrême, du corps et de la parole. Avec sa Passion selon Bataille Villemaine noue un drame sans intrigue, celui de la nuit des êtres.
L’Événement Le théâtre qu'aime Pierre Antoine Villemaine choisit délibérément de privilégier l'écriture plutôt que l'image. Option radicale s'il en est. Pour ceux qui y souscrivent son travail sur Bataille atteint l'exemple.
France Culture Que faire face à un texte aussi difficile, aussi in¬supportable ? Détourner son regard ou redécouvrir la puissance rédemptrice de la beauté, de la véritable pitié, de la compassion. Deux très bons comédiens et une mise en scène rigoureuse.
Jean Genet / Haute surveillance
Mise en scène Pierre Antoine Villemaine et Gisèle Renard
Avec C. Barichasse, J. Soumagnas, G. Touratier, H.C. Gossens
Télérama La pièce est superbe. Les trois comédiens distillent lumineusement la cruauté désespérée du texte cri. / Le Monde La mise en scène de Pierre Antoine Villemaine va bien au-delà de la traditionnelle évocation d'un Genet poète carcéral... Les acteurs mettent en valeur la richesse et la complexité du texte. / Le Quotidien de Paris Autour du crime rôde l'imaginaire, exalté comme à plaisir par la mise en scène onirique, fantas¬matique de Pierre Antoine Villemaine... un univers aussi raffiné que sulfureux... les cabotins de l'enfer. / Les Nouvelles Littéraires Du talent à mettre sous Haute Surveillance. / France Soir Haute Surveillance nous éblouit toujours par la perfection formelle de l’espèce de messe noire dans laquelle il nous entraîne. / Hérald Tribune Genet’s”Surveillance” is success in new staging.
Alberto Giacometti / Les Écrits
Avec Gisèle Renard
Mise en scène Pierre Antoine Villemaine
Centre Culturel Suisse / Théâtre de la Criée - Marseille
Théâtre de la Main d'Or / Galerie Les Filles du Calvaire
France Culture (Agora) Un spectacle court dense et fort bien interprété par Gisèle Renard qui, sur scène, est rayonnante. / Libération Une femme pour réciter les mots du sculpteur Alberto Giacometti, c'est une bonne idée et Gisèle Renard s'en tire plutôt bien... Voilà comment les fan¬tômes de l'art viennent parfois hanter les planches d'un petit théâtre. / Revue d’Esthétique Une actrice Gisèle Renard porte les textes sa beauté est sculpturale et sa présence minérale... quel miracle de travail et de connivence avec un metteur en scène faut-il supposer pour atteindre ce point ? / France Culture (Les Arts, Les Gens) C'est un pari fou... la jeune femme est remarquable, rayonnante.
Franz Kafka / Journal / Éclats... spectacle en mouvement
Mise en scène Pierre Antoine Villemaine
Assistants à la mise en scène : Fabienne Ankaoua et Stéphane Ropert
Théâtre de la Tempête
Avec N. Adam, B. de Bodt, L. Blivet, L. Dejardin, T. Duculty, F. Ferraris, S. Nail, T. Paret, G. Renard, Y.R. Viala
Alain DIDIER-WEILL En entrant dans le monde qu’ont fait exister les comédiens sur la scène très profonde du Théâtre de la Tempête, nous avons été comme récompensés de réapprendre que, par la façon dont une voix sort d’un corps, s’opère une sortie en direction de, sortie vers un point virtuel qui, parce qu’il est ainsi indiqué, est porté à l’existence. Comment ce corps de l’acteur peut-il produire le mouvement unique qui semble guidé par l’appel de ce point produit par la voix ? La transmissibilité de cet appel et de la façon dont Kafka y répondit, est l’enjeu qui donne sa force à cette mise en scène de Pierre-Antoine Villemaine.
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